Maïté Prudhomme est diplômée de la promotion 2018 du Master Direction Administrative et Financière.

Elle exerce aujourd'hui en tant qu'Auditrice Junior chez Mazars à Luxembourg.

Mazars est un groupe international et intégré spécialisé dans l’audit, la fiscalité et le conseil ainsi que dans les services comptables et juridiques. L'entité luxembourgeoise existe depuis 1996 et compte actuellement 160 collaborateurs. Son chiffre d'affaires 2020 s'élève à 12,2 millions d'euros.

Janek Hempel est diplômé de la promotion 2013 du European Master in Business Studies (EMBS).

Il exerce aujourd’hui en tant que Chef de Projet Digital chez L'Oréal Suisse à Génève. Fondée il y a près de 80 ans, L'Oréal Suisse est l'une des premières filiales du célèbre groupe international L'Oréal : le numéro 1 mondial de la beauté comptant à son actif 35 marques de maquillage, parfums et soins capillaires et de la peau.

Le déploiement en Suisse s'appuie sur 380 collaborateurs dont une majorité d'entre eux officient sur le siège central implanté à Genève. Au global, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 27,99 milliards d'euros en 2020.

La zone Europe de l'Ouest, à laquelle est rattachée l'entité suisse, pèse pour 26,8 % de ce résultat.

Qui es-tu ?

Je suis Noah Abbara, et j’ai obtenu mon Master Management en Direction Administrative et Financière (DAF) en 2019 à l’IAE Savoie Mont-Blanc. Je vais occuper un poste de responsable administratif, contrôle de gestion et financier chez Chovet Demathieu Bard Lyon.

En quoi consiste ton job actuel ? 

Je viens seulement de décrocher un CDI chez Chovet Demathieu Bard à Lyon. Je ne peux donc pas vous étayer plus que cela les missions de ce tout nouveau poste, mais je peux en revanche vous parler des missions de mon emploi précédent : jusqu’à très récemment j'étais trésorier au sein du Groupe Millet. A ce poste, mes missions étaient très diverses et variées.  En effet, mes responsabilités allaient de la surveillance de la trésorerie de toutes les sociétés du groupe, en passant par les entrées des provisions, la gestion de la relation avec les banques (nationales et internationales), la réalisation d’opérations intragroupes, la mise en place de veilles sur les taux de change, les achats d’USD, les rapprochements bancaires, et jusqu’à la saisie d’écritures comptables liés à la trésorerie. 

Quel est ton parcours professionnel ?

Avant d’être trésorier, j’ai occupé le poste d’analyste financier, en tant que stagiaire, à EXOCE (Aix-les-Bains), puis celui de comptable à ECOTEL (Annecy). 

Au-delà de ces expériences professionnelles, j’ai eu la chance de voyager dans différents pays: Espagne, Suède, Angleterre, Chypre ou encore Dubaï ; et je m’accomplis également au travers d'expériences de bénévolat auprès d’UNICEF Haute-Savoie. 

Est-ce important pour toi d’allier passion et travail ?  

Oui, effectivement : aimer mon travail est d’ailleurs ma principale motivation. Travailler dans un poste qui correspond à mes attentes me paraît essentiel pour être heureux et m’épanouir dans ma vie professionnelle. 

Qu’aimais-tu le plus dans ton métier de trésorier ?  

Ce qui me plaisait le plus dans mon dernier job c’était d’abord les chiffres mais aussi l’analyse des résultats. 

Il me semble qu’il y a trois principaux critères clés pour être un bon trésorier, pour réussir et s’épanouir dans ce métier. Premièrement, c’est un métier qui permet de bénéficier d’une très grande autonomie et liberté. Pourtant, cela implique également de savoir collaborer et de parfois travailler en équipe, ce qui me plait également. Deuxièmement, être minutieux, précis, et porter de l’attention aux détails est également crucial dans notre domaine. Troisièmement, il faut aimer et être à l’aise avec les chiffres.

En quoi était-ce un métier idéal pour toi ?

La trésorerie et le contrôle de gestion sont des domaines qui me correspondent parfaitement car ces derniers sont non seulement en adéquation parfaite avec les formations que j’ai suivi et avec mes expériences professionnelles, mais surtout sont des domaines en accord avec ce que j’aime. D’ailleurs, mon nouveau poste correspond tout à fait à mes attentes puisqu’il me permet de travailler dans l’analyse et la comptabilité.

Comment te définirais-tu ? 

Je crois que l’on peut dire de moi que je suis une personne ambitieuse, et plus généralement que je suis quelqu’un de très motivé et investi dans ma vie professionnelle.

Mon rêve serait de travailler en contrôle de gestion. Malheureusement, ce type de poste requiert de nombreuses années d’expériences, que je m’efforce actuellement d’acquérir. Je reste donc en veille permanente pour saisir de nouvelles opportunités dans ce domaine. 

Je suis par ailleurs bien conscient du fait qu’un diplôme, même au niveau Master, n’est plus suffisant aujourd’hui pour atteindre ses objectifs professionnels : le fait de disposer d’un réseau professionnel riche et développé, d’avoir des connaissances et des relations, et de pouvoir être pistonné sont aujourd’hui des facteurs clés de réussite, particulièrement dans mon domaine.  Créer et entretenir son réseau, cela me paraît essentiel ! Selon moi, il faut vraiment créer un réseau professionnel pour mener à bien ses ambitions.

Connaissais-tu déjà le réseau Alumni IAE Savoie Mont Blanc?

Oui, je connais l’association Alumni de l’IAE SMB, notamment au travers du réseau professionnel d’anciens étudiants développé sur LinkedIn, ainsi que grâce aux évènements réguliers qui invitent à l’échange et à la discussion entre les diplômés de l’école. 

Malheureusement, avec la crise sanitaire actuelle, j'imagine que ce n’est pas tous les jours facile en ce moment.  

Pour finir, aurais-tu un conseil à donner aux jeunes diplômés ?

Je leur conseillerai avant tout de rester ambitieux et motivés ! C’est vrai que les conditions actuelles ne sont pas toujours des plus favorables, mais il faut rester positif ! Obtenir un diplôme d’une école réputée telle que l’IAE Savoie Mont-Blanc, et d’une université intégrée dans son territoire tel que c’est le cas pour l’USMB, permet d’ouvrir de nombreuses portes pour l’avenir et ce, que ce soit dans votre domaine actuel mais également dans bien d’autres domaines.

Qui es-tu ?

Je m’appelle Alexandre Moreau, j’ai 28 ans et je suis diplômé du Master Direction Administrative et Financière (DAF), promotion 2017. Aujourd’hui, j’entreprends une reconversion dans le métier de Data Scientist. 

Quel est ton parcours professionnel ?

Après obtention de mon diplôme de Master à l’IAE SMB il y a un peu plus de 3 ans maintenant, j’ai été recruté en CDD par l’entreprise qui m’avait accueillie en stage de fin de master. J’ai rejoint l’équipe de contrôle de gestion des Papeteries du Léman, situées au bord du Lac Léman, près de Thonon-les-Bains, à Publier en Haute-Savoie. Mes missions étaient alors le calcul des marges des différents papiers produits, le calcul et l’explication des écarts budgétaires et l’aide à l’élaboration du budget.


A la fin de cette première expérience de 6 mois, j’ai été recruté au sein de Blédina, du groupe Danone, situé à Brive-la-Gaillarde en Corrèze. Ce site industriel est spécialisé dans la production de produits à base de fruits et légumes : petits pots en verre, Blédichef, bols plastiques et compotes. J’étais responsable du calcul et de l’animation des résultats du secteur des pots en verre. J’avais également sous ma responsabilité le suivi des écarts budgétaires pour l’ensemble du portefeuille des matières premières et emballages du site. Je réalisais également les documents de clôture mensuelle ainsi qu’une partie des documents budgétaires. 

Désormais, je suis en reconversion dans le domaine des data sciences, qui est une discipline qui s’intéresse à la façon d’utiliser les données pour en extraire des connaissances  et rendre ces connaissances exploitables et applicables à diverses applications. Plus précisément, je me forme aujourd’hui au métier de data scientist. 

Quelles sont selon toi les compétences clés pour exercer le métier de contrôleur de gestion ?

La principale compétence que nécessite ce métier est celle de toujours faire preuve de bon sens, de savoir prendre du recul sur les chiffres proposés. Très vite, les contrôleurs de gestion sont confrontés à des bases de données denses. Aussi, il est important de bien comprendre de quoi l’on parle avant de calculer quoi que ce soit, et notamment de comprendre comment s’articule le processus de production (je pense à cela du fait de mes expériences sur deux sites industriels). Notamment, il est nécessaire de savoir comment sont récupérées les données qui nous sont fournies, comprendre les ERP que l’entreprise utilise, mais également quelles sont les parties prenantes, quels acteurs alimentent la base de données et quels acteurs l’utilisent. En bref, avoir une vision globale me semble essentiel. 

La seconde compétence clé, qui va de pair avec cette vision globale, est la bonne communication. En effet, le contrôleur de gestion est amené à échanger avec diverses parties prenantes. Aussi, il est important d’être curieux et de s’intéresser en détail au fonctionnement de la structure, afin par exemple de ne pas omettre des éléments dans les chiffrages. Le contrôleur de gestion doit, entre autres, être capable d’adapter son discours et sa communication aux diverses personnes avec lesquelles il est amené à interagir. 

Finalement, il est également crucial d’avoir une parfaite maîtrise du tableur Excel, puisque c’est son principal outil de travail. Le logiciel ne doit plus avoir de secret pour tout contrôleur de gestion, que ce soit concernant les formules, les graphiques, ou toute autre possibilité du logiciel. Un bon contrôleur de gestion ne perdra pas de temps dans l’élaboration de fichiers, mais investira toute son énergie sur l’analyse des données. 

Pourquoi cette ré-orientation vers les data sciences ? 

Après 3 ans en contrôle de gestion industriel, j’ai eu envie de m’intéresser de manière plus approfondie à l’analyse de base de données, et ainsi d’acquérir des méthodes statistiques solides : comment récupérer le plus d’information possible d’une base de données même incomplète, quels postulats factuels peut-on faire de ces données, quelles prédictions peut-on réaliser, etc.

Les données sont de plus en plus omniprésentes, et, utilisées à bon escient, elles peuvent être une réelle mine d’or pour une entreprise. 

Ce qui me fascine dans les data sciences, c’est que le champ d’application est extrêmement large et divers : recherche scientifique, monde industriel, marketing, fraude, finance, informatique, santé, sociologie etc. De plus, c’est un domaine qui est relativement récent, et qui évolue très vite. Aussi, il est capital de faire de la veille informationnelle pour suivre les évolutions et révolutions qui peuvent survenir, avec par exemple la mise en place de nouveaux modules, le développement de nouveaux algorithmes, ou encore l’amélioration des capacités des machines. 

Un élément qui a également favorisé mon choix de reconversion était que, à la suite de ces trois ans, il était frustrant pour moi d’être ‘cantonné’ sur deux éléments : travailler chaque mois de manière répétitive sur les documents de clôture comptable, et travailler uniquement sur la variable monétaire. Le métier de data scientist ouvre pour moi de nouveaux horizons en permettant de travailler sur des données bien plus diversifiées que les simples données monétaires utilisées en contrôle de gestion. 

Comment trouves-tu un équilibre entre vie personnelle et professionnelle ?

J’ai une grande passion pour la musique, et plus précisément pour le piano que je pratique depuis plus de 12 ans désormais. J’ai eu l’opportunité pendant mes études à l’USMB de pouvoir intégrer le conservatoire d’Annecy (CRR). Cela m’a énormément apporté : d’un point de vue musical assurément, mais également sur les aspects gestion du temps et organisation. A cette époque, j’avais les cours à l’université en journée, et les cours au conservatoire en soirée : il était donc essentiel de ne rien laisser au hasard pour ne pas être submergé. 

Aujourd’hui, j’ai gardé ces compétences acquises durant mes études et les ai transposées dans ma vie de jeune actif. Cela me permet notamment de pratiquer plusieurs sports : running, yoga, VTT, randonnées etc. Ce sont des activités qui me permettent vraiment de faire le vide dans ma tête, surtout après une journée assez chargée. C’est aussi un temps de déconnecter des écrans qui est vraiment appréciable, un temps à soi. 

Comment est-ce que tu te définirais ?  

Je suis quelqu’un d’ambitieux, dans le sens où j’aime constamment relever de nouveaux défis, que ce soit au quotidien ou à plus long terme. Cependant, ma priorité reste le respect des valeurs qui me sont chères, notamment dans le rapport à l’humain et à l’environnement : je préférerais quitter une structure qui ne me convient pas/plus que de rester coûte que coûte pour gravir les échelons. 

Quels sont tes prochains projets pro/ perso ?

Côté pro : l’objectif est de finaliser ma formation au métier de data scientist, que je réalise au travers d’une formation OpenClassrooms diplômante, d’ici août 2021. Ensuite, j’espère pouvoir intégrer une structure avant la fin de l’année.

Côté perso : je souhaite continuer à m'entraîner en vue de faire le GR20 en Corse, et tout ou partie du GR5 (la grande traversée des Alpes) d’ici 2022/24.

Quelle est ta vision du réseautage ? 

J’aime le côté bienveillant que l’on peut retrouver sur certains réseaux sociaux, même si hélas ce n’est pas le cas de tous. Je trouve qu’il est très intéressant de pouvoir mettre en relation des individus de tous côtés, en vue d’une éventuelle entraide, ou d’un partage d’informations et de connaissances. Si cela reste dans le respect de l'autre, cela peut réellement être bénéfique pour tous

Yves Tanguy est diplômé de la promotion 2007 en Master Sciences du Management spécialité Expertise Internationale et Management de Zones Export.

Il exerce aujourd’hui en tant que Directeur Commercial dans une entreprise de cosmétique à Montréal au Canada.

Vendue en Instituts et en Spas, la marque pour laquelle travaille Yves Tangue fait partie du groupe Naos aux côtés des produits Bioderma et Etat Pur, destinés également à prendre soin de sa peau. Naos est une entreprise française comptant 3000 employés à l’international, pour 48 filiales dans 130 pays. Créée en 1977, elle a dégagé 624 M€ de CA en 2019.

Romain Rotagnon est diplômé de la promotion 2015 en Master Développement Commercial et International spécialité Commerce Responsable à l'International. Il exerce aujourd'hui en tant que Directeur des Ventes chez Aux Vivres à Montréal (Canada).

Depuis 1997, date de création du premier restaurant, Aux Vivres a bien grandi et compte aujourd’hui 2 établissements vegan, ainsi que 2 usines de production en lien avec ce positionnement. Parmi ces dernières, l'une est dédiée à la cuisine végane et l'autre, sous le nom de Noble Bean, est consacrée à la production de tempeh (produit alimentaire à base de soja fermenté).

Avec 200 employés et 13 M$CAD de CA pour le groupe en 2019, Aux Vivres contribue largement à la diminution de la consommation de viande à Montréal : par exemple, le wrap dragon, le produit le plus vendu (250 000 unités par an), remplace annuellement 25 tonnes de viande par de la protéine végétale.

Mickael Laverriere est diplômé de la promotion 2015 en Master Développement Commercial et International spécialité Achats & Logistique. Il exerce aujourd'hui en tant qu'acheteur IT & Supply Chain chez Ralph Lauren à Genève (Suisse).

Ralph Lauren Corporation est leader dans le design, le marketing et la distribution de produits haut de gamme. Parmi ces derniers, la firme américaine créée en 1967 couvre des catégories telles que les vêtements, les accessoires ou encore les articles de maison. La célèbre société au joueur de polo comme emblème, rayonne à l'international à travers 40 bureaux dans 14 pays et des points de vente dans 80 états. Son chiffre d'affaires de la dernière année fiscale s'élève à plus de 6 Mds $US.

Qui es-tu ?

Je m’appelle Jean-Baptiste Paganon, j’ai 27 ans et je suis diplômé de la promotion 2015 en Master Développement Commercial et International spécialité Achats et Logistique. Précédemment, j’ai fait un DUT Gestion des Entreprises et des Administrations (GEA), puis une Licence 3 à l’IAE Savoie Mont Blanc.

S'agissant de mon métier actuel, je gère une division dans le recrutement, tournée vers le domaine industriel. Plus clairement, je travaille pour une firme de chasseurs de tête spécialisés.

Qu'as-tu fait avant d'occuper ce poste ?

J’ai un parcours atypique par rapport aux postes que j’ai occupés. À la base, je souhaitais travailler dans le sport après mes études à l’IAE SMB : mon rêve était de collaborer chez Décathlon et d’évoluer dans cette entreprise. Mais à l’occasion du stage de fin d’année du Master, je suis allé au Canada exercer dans le domaine du fret et de l’import-export à l’international. J’étais stagiaire au service d’une société d’importation de marchandises en provenance d’Europe et d’Asie, à destination du territoire américain.
Finalement, j’ai décidé de rester au Canada : je trouvais que le pays était intéressant et j’estimais avoir encore des choses à découvrir avant de rentrer en France. J’ai donc fait mes armes pendant deux ans et demi dans le secteur du transport à l’international : d’abord sur une fonction opérationnelle import-export, puis dans la vente où il fallait solliciter des clients pour augmenter le portefeuille de l’entreprise.

J’y ai rencontré celui qui allait être mon associé pour les trois prochaines années. Nous avons créé notre structure, toujours dans le transport à l’international. En parallèle, j’ai été contacté par Michael Page, un cabinet de conseil en recrutement de cadres : il avait le projet créer un département dédié à la logistique et au transport. Je n’y connaissais rien en recrutement mais je connaissais les métiers qu’ils avaient besoin de recruter. J’ai fait le choix de relever le challenge, tout en gérant ma société à côté.

Récemment, j’ai pris la décision de quitter la logistique et le transport. En revanche, j’ai poursuivi ma carrière dans le recrutement puisque j’ai eu l’opportunité de prendre des parts et devenir associé dans une entreprise axée sur ce domaine : il s’agit de SEZAM Conseil.
Avec l’une des associés de cette dernière, nous avons par ailleurs développé Pure Santé, une compagnie orientée sur le bien-être en entreprise. Nous collaborons avec des massothérapeutes, des ostéopathes, des professeurs de yoga, des enseignants de danse, des personnes porteuses de sérénité, de confort et de plaisir en milieu professionnel. Nous avons aujourd’hui des contrats en cours avec plusieurs sociétés. Dans tout cela, je vois un lien véritable avec la filière du recrutement : attirer de nouveaux employés d’un côté, et de l’autre, savoir comment les garder, notamment en les rendant heureux au travail.

En quoi consiste ton job actuel ?

Concrètement, je travaille au déploiement de deux entreprises. C’est récent : nous existons depuis trois ans sur le marché. Il y a donc beaucoup de développement d’affaires, de notre offre de services, de positionnement marketing… Il y a un nombre considérable de missions relatives à la croissance d’une structure qui n’a pas encore la maturité qu’elle aura, je l’espère, dans les prochaines années. C’est un rôle très transversal et polyvalent.

Je prodigue également du conseil en recrutement via les mandats que les clients partenaires nous confient. Nous sommes basés à Montréal et œuvrons sur la région du Québec, au niveau national, en l'occurrence à Toronto et dans les autres provinces canadiennes. Nous agissons aussi aux États-Unis mais 95 % sont sur le territoire québécois.

Ce qui me plaît, c’est la pluralité de ce que je fais : c’est la raison pour laquelle j’ai fait le choix de devenir entrepreneur depuis quelques années à 100 %. J’aime avoir la possibilité de construire, d’essayer, de développer, de pousser sur le marché un modèle auquel on croit, ainsi que les valeurs alliées. Mon activité est passionnante de par le dynamisme quotidien, le challenge à relever et le niveau de responsabilité !

Y a-t-il des compétences clés pour exercer ton métier ?

Les compétences clés… Je n’ai jamais été un spécialiste, d’où mon orientation d’études vers l’IAE. Je ne suis pas un adepte du détail et de la spécification technique. J’apprécie beaucoup plus l’aspect généraliste des choses, toucher à tout et travailler en équipe. Ce qui m’a amené ici, c’est l’expérience, ma curiosité et ma capacité à saisir les opportunités que je voyais autour de ça. Là, je partage plutôt une vision d’entrepreneur !

Quand j’ai été diplômé de l’IAE SMB, je ne savais pas que j’allais lancer des business et essayer de les développer. Finalement, les personnes que j’ai rencontrées et mon aptitude à m’entourer de personnes formidables m’ont clairement aidé à savoir tirer profit des occasions qui se sont présentées.
Devenir entrepreneur, c’est aussi prendre des risques et être imputable. Lorsqu’il y a une décision à prendre, il faut en assumer les conséquences négatives et positives : on se rend compte que ce qu’il se passe est grâce ou à cause de soi. Il est donc essentiel d’avoir conscience de l’ensemble des responsabilités qui se cachent derrière ce que l’on fait.

Pourquoi encore l'international ?

Comme je le disais en début d’interview, cela s’est fait naturellement. De plus, il est plus facile au Canada de créer une entreprise ou d’intégrer une société. Nous sommes moins jugés sur notre âge et nos compétences, mais davantage sur les résultats.
En revanche, il y a moins de structures, moins d’aides, moins d’accompagnements sur certains aspects et le soutien à une dynamique de marché. Ce qui fonctionne au Canada porte sur le développement ou encore la vente… Contrairement à la France où, une fois que le contrat est signé, il y a accord : ceci étant, il n’y a pas le réflexe permanent d’essayer de renégocier ce qu’on a déjà. Les canadiens aiment lancer et tester plein de nouvelles idées.

Il n’y a pas un pays mieux que l’autre, cela dépend de toi et de ce que tu recherches. Malgré cela, quand tu es jeune et il ne faut pas se le cacher, c’est plus simple au Canada de booster sa carrière. Pour faire simple, je n’avais pas décidé d’arriver ici : c’est un concours de circonstances, et c’est l’esprit entrepreneurial de Montréal qui m’a séduit.

Quelle est la plus grande difficulté que tu rencontres au quotidien ?

A l’heure actuelle, les enjeux sont ceux d’une entreprise en expansion. Il faut savoir gérer les coûts en interne, les problématiques de croissance comme embaucher les bonnes personnes au bon moment, et pouvoir nourrir suffisamment le panel clients pour atteindre nos objectifs. Ce sont donc majoritairement des préoccupations axées sur le développement d’affaire et de positionnement sur un marché. Aujourd’hui, c’est le plein emploi au Canada : 4 % de taux de chômage ! Dans notre secteur, la difficulté est de trouver les bonnes personnes : peu de gens sont disponibles. Il y a donc finalement un questionnement permanent autour de l’attractivité qui est en conséquence, lié à notre métier de recruteur.

Quel est ton prochain challenge ?

Garder ce « mind state », et d’un point de vue professionnel, faire croître l’entreprise en arrivant à élargir un maximum nos services, puis créer de l’emploi. Actuellement, l’équipe est composée de 5 personnes. Nous aimerions être 10 personnes au total : une fois nos effectifs augmentés, nous verrons où le vent nous mène !

As-tu des passions et comment les gères-tu avec ta vie pro ?

Oui, j’ai des passions et ça se reflète aussi dans le fait d’être entrepreneur ! Ma volonté était de m’investir dans ma propre entreprise pour ne pas faire vraiment de différence entre mon travail personnel et ma vie privée : je ne me retrouvais pas forcément dans ce modèle. Il s’agissait plutôt de trouver un sens global. Mon job exprime ce que je suis et ce que j’ai envie d’amener. Encore une raison pour laquelle j’ai eu l’ambition de créer des business !
J’aime beaucoup le sport, particulièrement les sports d’hiver. Je donne des cours de ski. J’adore également l’univers associatif.
De manière générale, j’apprécie de construire des projets avec des gens d’horizons différents, des entreprises, des associations animés par l’envie, notamment dans l’environnement.

Quelle est ta vision du réseautage ?

Il est essentiel : c’est ainsi que je suis arrivé jusqu’ici ! Le réseau se fait naturellement : quand tu es curieux, tu rencontres des gens intéressants et te voilà lancé à monter des projets. Alors, un conseil que je peux donner : restez proche d’un réseau. Il y a plein de façon de mailler son tissu de connaissances : en faisant lien avec notre passion, en rejoignant des cercles existants… Pas forcément besoin de parler beaucoup et de se mettre en avant pour rencontrer des gens !

Qui est-tu ?

Je suis Valérie Mouthon, j'ai 32 ans et je suis entrepreneuse en Indonésie. Je suis diplômée 2012 d'un Master Développement Commercial et International Spécialité Marketing et Développement Durable à l'IAE Savoie Mont Blanc - Campus d'Annecy.

Qu'as-tu fait avant d'être entrepreneuse ?

Après mon diplôme, j'ai exercé différents postes qui n'avaient rien à voir avec la formation car j'avais du mal à trouver un job dans cette branche.
Après avoir travaillé en tant qu’auxiliaire de vie en maison de retraite pendant une année, j'ai fait le choix de partir en mission humanitaire. Cette mission au Costa Rica avait pour but d'aider un artisan spécialisé dans le bambou à développer son entreprise. À mon retour, j'ai travaillé dans un club de sport en France, puis à Genève en tant que directrice du service réception et commercial.

En quoi consiste ton job actuel ?

Je suis actuellement entrepreneuse de la société Eden Bamboo en Indonésie. Mon emploi consiste principalement à aider les artisans indonésiens à développer leurs produits à l'étranger et À travailler avec eux sur un processus de production de qualité, sans utiliser de substances chimiques.

Y a-t-il des compétences clés pour exercer ton métier ?

J'ai pu exercer cet emploi du fait de mes connaissances en marketing et développement durable, mais également de mes notions en éthique des affaires et en commerce équitable. Il était essentiel pour moi d'inclure mes valeurs dans Eden Bamboo. J'ai développé des compétences en termes de logistique et finance afin de mettre en place l'entreprise. Des aptitudes en marketing et communication ont aussi été fondamentales pour réaliser toute notre publicité.

Pourquoi l'entrepreneuriat, qui plus est à l'international ?

J'ai décidé de me tourner vers l'entrepreneuriat car mon parcours atypique était difficile à expliquer aux recruteurs. Marketing et développement durable ne font souvent pas bon ménage : on a tendance à l'associer à du greenwashing. Je souhaitais stopper cette idée reçue et montrer que l'on peut très bien associer les deux, tout en gardant une bonne éthique dans son travail.

Quelle est la plus grande difficulté que tu rencontres au quotidien ?

Le problème - qui n'en est pas vraiment un selon moi - est la notion de temps en Indonésie. Travailler dans ce pays implique de la patience. Ceci étant, l'envie de partager mes connaissances avec les artisans et leur expliquer l'importance de "choyer" cette ressource qu'est le bambou est primordiale.

Quel est ton prochain challenge ?

Mon objectif est de faire en sorte qu'Eden Bamboo se développe en Asie, puis à l'international. Je souhaiterai que cette entreprise puisse aider davantage d'artisans et que l'on mette en place des actions en adéquation avec notre philosophie pour limiter le plastique.
J'aimerai que nous devenions un référent pour les hôtels, restaurants, entreprises qui souhaitent faire leur transition écologique.
Nous envisageons également de mettre en place des éco-tours sur Bali, avec qui nous travaillons, dans des endroits respectueux de l'environnement en proposant des activités touristiques plus authentiques avec les indonésiens.

As-tu des passions et comment les gères-tu avec ta vie professionnelle ?

Ma passion, c'est le sport. J'arrive à combiner hobby et travail car l'un ne va pas sans l'autre pour moi !

Quelle est ta vision du réseautage ?

Le réseau a été très utile pour moi, surtout actuellement. J'ai toujours gardé de bonnes relations avec mes collègues et ex-responsables. Aujourd'hui, certains travaillent d'ailleurs avec moi !

Qu'attends-tu du réseau Alumni IAE Savoie Mont Blanc ?

Le réseau des anciens diplômés pourrait apporter beaucoup aux étudiants et serait une mine d'informations très utile pour eux. J'attends des échanges avec les étudiants et éventuellement d'aider certains dans leur carrière.


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